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C'est la toute première prise de son des voix des fascistes qui
m'espionnent et le tout premier mot qu'une des imbéciles
prononce est "Picanthrope". Les camarades viennent en effet de terminer
un jeu aux cartes et les filles, victorieuses, se moquent d'un des
mecs. Hé oui, ce n'est pas parce que quelqu'un manipule une
technologie pour scanner des pensées à distance, à
partir d'un appartement voisin en l'occurrence, que c'est une personne
versée en sciences ou qui a au moins bien réussi ses
études secondaires. Car si c'avait été le cas,
elle saurait que l'on dit et écrit "Pithécanthrope", du
gr. "pithec"(singe). Mais peut-être est-ce bien la preuve que
parmi nous habite déjà une nouvelle espèce - le
"Picanthrope" de la technologie moderne ou encore ce que des
scientifiques sud coréens avaient récemment
appelé des "imbéciles digitaux" qui passent des heures
entières tous les jours penchés sur leur smartphone ou
autre bijou de la communication moderne. Ces idiots ont renoncé
à réfléchir par eux-mêmes et passent toute
leur journée et la nuit à suivre mes propres
pensées,
à mon domicile - dans ma chambre, dans la cuisine, dans la salle
de bain, partout où je me promène chez moi, ils me
suivent sans cesse en marchant au-dessus de moi dans l'appartement de
nos voisins d'en haut. La discussion entre fascistes tourne au
vinaigre, car l'un d'eux, incapable de maîtriser ses
frustrations, pète les plombs et ce n'est pas seulement le
torchon qui brûle, mais des chaussettes russes entières
apparemment ! La réaction de ses camarades ne se fait pas
attendre : "On ne supportera et on ne soutiendra pas un hooligan ici !"
Waou, j'ai comme l'impression qu'ils sont vachement à cheval
sur les principes, la morale et la loi ces types, enfin, seulement
lorsque cela touche leurs propres droits ! Après, les camarades
se mettent à chercher subitement quelqu'un qu'ils appellent
"celui-là"(coucou, c'est moi !) et certains d'entre eux
s'apprêtent à sortir, entre autres choses pour acheter des
clopes. Curieusement, je me prépare pour sortir moi aussi en
ramassant quelques pièces de monnaie sur une table en verre - le
bruit des pièces c'est moi ! C'est ici la première fois
que nous apprenons le prénom d'une des camarades - Vyara dont le
diminutif est Verché. Notre jeunesse du comsomol agraire
enthousiasmée apprend à maîtriser les langues de
nos ennemis d'Occident ! And they really do it !
L'enregistrement débute avec une reprise de la dernière
phrase du précédent afin de montrer la continuité
entre les deux et pour la clarté des commentaires que je fais
ci-après. La première insulte semble être
destinée au garçon qui s'écrie : "Lets do it
something !" ou alors c'est pour ma poire. La phrase en
anglais me fait réagir dans mes pensées, mais les
fascistes ne semblent point se préoccuper de moi pour l'instant.
C'est là qu'on apprend le surnom et le prénom d'un autre
camarade du comsomol agraire - Plamen qui est surnommé, dieu
même ne sait pourquoi, Gregon ou du moins c'est ce que j'arrive
à distinguer. Il s'en serait allé et les autres semblent
se préparer à dîner, car quelqu'un désigne
le poisson provenant d'un "pavillon à poisson". Ce n'est
qu'après qu'ils s'intéressent enfin à moi : "Le
débile fait des commentaires." Hé, oui, il arrive
même à faire des phrases entières, mais le
problème n'est pas là. Le problème c'est que la
caméra n'enregistre strictement aucun commentaire, je ne suis
tout simplement pas en train de parler ! Dans le cas contraire elle
aurait capté ma voix, puisque à ce moment je suis en
train de me préparer à quitter ma chambre pour sortir au
dehors. J'essaie d'éviter de dénoncer mes intentions dans
ma conscience. Sous peu vous allez comprendre comment leur appareil
fonctionne exactement, jamais je n'aurais imaginé pouvoir
réussir cet exploit du premier coup d'enregistrement. Ils
m'appellent débile sans doute parce que je venais de me moquer
d'eux juste avant dans mes pensées à cause du gars qui
s'est égosillé en anglais. Cela révèle
parfaitement aussi le schéma suivant lequel les fascistes
procèdent avec leurs victimes - ils utilisent une technologie
dont l'existence et l'usage sont jalousement gardés en secret
depuis plus de 20 ans déjà et ils en profitent pour faire
passer aux yeux de tous leurs cibles pour des "fous", des
"débiles dangereux", etc. Le harcèlement moral, en
insultant constamment leurs victimes, fait intégralement partie
de ce schéma visant à détruire ainsi la
santé mentale, à briser toute volonté de
résistance, chez le sujet ciblé. Juste après la
remarque désobligeante, un autre garçon dit : "Il parle,
mais lentement", alors qu'il est tout à fait évident que
je ne suis absolument pas en train de parler. En vérité,
j'entendais les enfoirés dire cela et pour moi des doutes en ce
qui concerne la technique d'espionnage commençaient à se
former. Je connaissais le scanner de pensées depuis
l'époque où l'on l'avait utilisé sur moi en
France, mais je n'avais pas encore des preuves que c'est justement de
cela qu'il s'agissait ici. Lorsque j'ai déposé ma
première plainte à la Procuratie, j'avais émis
l'hypothèse que mon appartement était observé
probablement par des techniques de visualisation et d'écoute,
n'ayant pas de preuves. A cette époque, je parlais souvent
à voix basse, sauf lorsque j'enregistrais, afin de provoquer les
fascistes et m'assurer
constamment non seulement qu'ils étaient toujours
présents dans l'appartement au-dessus, mais qu'ils s'occupaient
à m'espionner, à suivre mes gestes, à commenter ce
que je marmonnais. Ils se gardaient souvent de répéter
mes pensées de sorte à ce que je les entende pour me
cacher ce qu'ils faisaient réellement et même si je les
attrapais quand même à le faire, le doute était
toujours possible - aurais-je mal entendu à travers la dalle,
ne serais-je pas en train de prendre mes peurs pour la
réalité ? Il me fallait l'enregistrer et encore
fallait-il pouvoir filtrer le son suffisamment bien pour pouvoir
l'entendre correctement, ce que je n'ai réussi à
accomplir que très récemment. Alors, je prends conscience
que la technique est probablement un scan de pensées, mais je
ne le formule pas par des mots, seulement en idées vagues, ce
qui a probablement provoqué la capture de quelques syllabes par
l'appareil, d'où l'impression de l'espion que je "parle
lentement". Je
me souviens d'avoir prononcé dans ma conscience tout juste :
"C'est tôt", car je ne tenais pas encore ma preuve et que je
voulais cacher à mon tour aux fascistes mon intention de les
amener à dévoiler leur technique au moment de les
enregistrer en faisant semblant de ne pas croire qu'ils puissent
être en possession d'un tel appareil. Tout de suite après,
un des fascos répète à mi-voix mes pensées,
exactement comme je les avais formulées dans ma conscience, et
que vous pouvez découvrir dans la traduction de
l'enregistrement - en bulgare ça se prononce "Ràno
é". Ce n'est pas moi qui le prononce, mais bel et bien un des
imbéciles dans l'appartement au-dessus de chez moi qui se
prennent sans doute pour des héros d'un film d'espions,
complètement hors du contexte de ce qui a été
dit par ses confrères d'esprit et de sort. Donc, leur appareil
ne permet pas de capter des idées abstraites qui sont le plus
souvent en images dans la conscience des gens et même si vous
avez une idée précise de ce à quoi vous pensez,
il n'y a aucun moyen pour un appareil de le capter, puisque c'est
toujours très individuel pour chacun, dépendant de son
propre vécu. Cependant, du moment où vous accordez une
notion à une idée dans votre conscience,
c'est-à-dire que vous formiez mentalement des sons, peu importe
si ce sont des notions du vocabulaire de votre langue natale ou de
langues étrangères, voire des mots complètement
inventés par vous-mêmes, leur appareil les capte et les
personnes scannant vos pensées peuvent les reproduire oralement
comme vous les prononcez dans votre conscience, sans pouvoir mettre
l'accent là où vous le placeriez, comme s'ils lisaient
un texte. Après, les apprentis espions échangent juste
quelques phrases concernant quelque chose qu'ils sont en train de
bricoler sans doute, car une fille demande un tournevis.
Dès le départ, nous apprenons le prénom d'encore
un camarade - Pétyo(le diminutif de Petar ou Petko). Les
phrases suivantes, échangées entre les fascistes en
herbe, ne laissent strictement aucun doute sur le fait qu'ils
m'espionnent depuis l'appartement au-dessus de chez moi. D'abord, un
d'entre eux demande où je suis en me désignant par mon
prénom - Daniel, et ensuite un autre affirme avoir entendu la
porte "en bas", c'est-à-dire celle de mon domicile. Cette
dernière remarque est basée sur une fausse impression,
car si je suis véritablement en train de me préparer
à quitter mon domicile, je ne suis même pas encore
arrivé jusqu'à la porte extérieure. A ce moment
précis, je dois être déjà sorti de ma
chambre dans le couloir qui mène à la porte
d'entrée et être en train de mettre mes chaussures et ma
veste. L'ouverture de la porte est bel et bien enregistrée
par ma caméra PC, mais ne survient que 20 sec. plus tard. Une
fois de plus, cela prouve que les apprentis espions ne possèdent
aucun moyen de visualisation direct de l'intérieur de mon
domicile, et ne peuvent s'appuyer que sur leur propre ouïe, ainsi
que sur le scanner de pensées pour interpréter ce que je
fais ou ce que j'ai l'intention de faire. Comme je suis arrivé
à créer presqu'entièrement le vide dans ma
tête, chose très difficile pour moi, car j'ai l'habitude
de prononcer dans ma conscience presque toutes les idées qui me
traversent la tête, ce qui me transforme en un excellent cobaye
pour une étude du cerveau, les zombies obnubilés par la
magnificence de mon bel esprit ne semblent pas tout à fait se
rendre compte que je suis en train de leur filer en douce entre les
doigts. Et voilà qu'ils se prennent à rêver que
j'aurais pu mourir entre temps, ce qui confirme que je suis
arrivé à bien me cacher. Je m'en souviens parfaitement
bien, car c'était mon tout premier enregistrement et que mon
intention était de les priver de la loquacité de ma
conscience pour vérifier comment arriveront-ils à se
débrouiller dans ce cas. Un des ploucs dans l'appartement
au-dessus se vante d'avoir commis l'exploit de frapper quelqu'un en
premier. Allons, camarade, ce n'est pas bien du tout ce que tu as fait
! Tu tiens vraiment à ce que le Parti ne t'engage plus que pour
les opérations de coups fourrés ? Le lèche-bottes
de service trouve tout de même que l'agissement de son camarade
était futé. Tout ceci pour un divan poussé
à l'extérieur d'une pièce probablement. On se
demande ce qu'il ferait si on poussait son moskvitch qui ne
démarre pas ? Le plus intéressant de cet enregistrement
arrive. Cette fois, je suis enfin prêt pour sortir et je
m'approche de la porte d'entrée. Je ne peut m'empêcher de
penser à l'endroit où je dois me rendre pour faire les
courses. Il y a un restaurant, bien connu, au nom italien là-bas
dont je n'arrive pas à me rappeler le nom à ce moment. Je
sais qu'il commence par un "La...", mais je ne souhaite pas trahir
à quoi je pense exactement, je vois très bien l'endroit,
cependant je ne veux pas prononcer le nom dans ma conscience, car je
soupçonne que cela révélera mon intention aux
inconnus dans l'appartement de nos voisins au-dessus de chez moi qui
m'espionnent. Alors, de façon tout à fait
spontanée, je laisse échapper le "La..." dans ma
conscience et je le complète par un mot inventé à
la consonance italienne ou espagnole "...vintcha". Je suis sur le point
d'attraper le manche de la porte pour l'ouvrir lorsque j'entends un des
couillons en haut me rendre un service inestimable en
répétant littéralement ce qui vient de me
traverser l'esprit : "La vintcha". Ce n'est pas moi qui le dit, mais
bel et bien une autre personne dans l'appartement au-dessus et cela est
tombé vraiment à pic, car en ouvrant la porte je dis
à ma mère de venir fermer la porte à clé,
ce qui ne semble susciter strictement aucun commentaire de la part des
camarades en haut. Ils ont dû être distraits par autre
chose. Les deux voix(la mienne et celle du gars répétant
mes pensées) peuvent être comparées et
analysées - cela ne fera que confirmer qu'il s'agit de deux
personnes différentes. Il faut savoir que ma caméra PC se
situe à ce moment à près de 4 mètres en
ligne droite de la porte d'entrée et les espions morveux doivent
être à une distance similaire. Voilà qui confirme
une nouvelle fois, en l'espace de seulement une minute, que la
technique utilisée pour surveiller mon domicile et ma vie
privée est un scan(une lecture) de pensées à
travers la dalle et les murs. Vous pouvez
essayer d'imaginer le degré d'invasion dans ma vie intime
lorsque je vous dis que cela continue déjà depuis plus de
trois ans, 24h/24h. Vous pouvez essayer d'imaginer l'acharnement contre
ma vie personnelle et mes droits que cela représente.
Néanmoins, cet enregistrement montre également qu'il y a
des moyens pour échapper par moments à la surveillance de
ce genre, bien particulier, d'obsédés. Ma mère ne
semble pas avoir bien entendu ce que je lui ai dit puisqu'elle me
demande si l'on avait sonné et je profite de l'occasion pour
faire diversion en répondant que oui. En même temps, je
m'éclipse dehors et le claquement de la porte, ainsi que le tour
de la clé, sont clairement captés sur l'enregistrement.
Par la suite, les apprentis espions continuent de discuter entre eux
sans faire aucun commentaire sur ma sortie, comme s'ils ne l'avaient
pas du tout remarquée. A mon avis, le fait d'avoir fait le vide
dans ma conscience a amené les camarades à me surveiller
par intermittence, car ils savaient qu'ils ne recevraient pas un signal
de moi constamment. Ils se sont contentés de jeter un coup
d'œil entre quelques répliques parmi eux. Ils se doutaient que
je devais sortir, car je pars tous les jours pour faire les courses, ce
qui explique pourquoi l'un d'eux anticipe mon départ en
prétendant avoir entendu la porte "en bas", mais ils loupent
complètement ma sortie véritable juste après avoir
capté "La vintcha" que j'avais prononcé dans ma
conscience, ce qui les amènera à me chercher de nouveau
quelques minutes plus tard. Une autre possibilité consiste
à admettre que les personnes qui sont sorties deux minutes avant
moi sous prétexte d'aller acheter des cigarettes, parmi
lesquelles se trouve Vyara, sont allées en réalité
se positionner dehors pour me suivre lors de mon déplacement.
Ainsi, ceux qui restent dans l'appartement au-dessus feraient semblant
de ne pas se rendre compte où je suis afin de couvrir
l'activité de leurs compères à l'extérieur.
Je laisse à chacun de se faire son propre avis là-dessus.
Le reste de la conversation se rapporte à des choses sans grand
intérêt pour un non spécialiste, mais c'est une
véritable mine d'or pour les sociologues et autres experts,
notamment en psychologie. Après les prénoms de Vyara et
Plamen, qui sont sortis dehors, ainsi que de Pétïo, nous
apprenons celui d'Angel. Cela fait bien de personnes et nous recevons
une confirmation de ce fait lorsqu'à la fin de ce fragment de
l'enregistrement l'un d'eux demande si un trio de personnes doit se
réunir.
Cet enregistrement reprend la dernière question du
précédent pour illustrer la continuité
immédiate entre les deux. Les camarades adorent s'insulter
mutuellement, on ne va surtout pas les en empêcher, après
tout c'est peut être le seul moment où ils disent la
vérité ! Une
fille ordonne, d'une voix autoritaire, à un autre d'apporter ses
affaires. L'un des fascos reconnaît à haute voix cette
autorité en déclarant : "Les paroles prononcées
avec pouvoir". Cela paraît être presque une citation, mais
je n'arrive pas à me souvenir d'où exactement. Entre le 1
janvier 2011 et le 9 février 2011, je travaillais encore sur un
projet de livre qui explorait justement le thème du pouvoir,
cependant, même si j'abordais effectivement le sujet du pouvoir
des mots, je n'avais jamais écris cela, ou du moins je ne lai
pas encore trouvé dans mes notes que j'ai consultées.
J'avais abandonné mon projet à cause des fascistes qui
m'espionnaient depuis l'appartement au-dessus du mien, car je
m'étais rendu compte qu'ils avaient un accès total
à mon travail intellectuel et que je voulais préserver.
Je
ne l'achèverai qu'une fois après m'être
débarrassé de ses salopards pour de bon.
Néanmoins, de nombreux ouvrages de science fiction et de
fantaisie abordent le thème du pouvoir des paroles et il se peut
que ce ne sois pas une référence volontaire à mes
propres réflexions sur le sujet de la part des imbéciles
qui m'espionnent, mais seulement une citation d'une œuvre
déjà parue. Une voix timoré, à peine
audible, mentionne Dimo dont on découvre le prénom ici
pour la
première fois et il semblerait que ses camarades ne
l'apprécient pas beaucoup, car ils se rassurent mutuellement
déjà qu'ils ne le prendront pas, ce qui devrait
signifier qu'ils ne souhaitent pas l'intégrer
définitivement à leur groupe et qu'il n'a qu'un statut
temporaire parmi eux. La présentation de nos personnages
continue sans tarder avec Sylvia qui est mentionnée en rapport
avec "douze jerricanes" pour le mois en cours - mars 2011. Nous
ignorons complètement si les jerricanes en question sont
remplies et de quoi - d'essence ou d'eau de vie (chose courante en
Bulgarie). La remarque, laissée sans suite, ne permet pas de
conclure non plus s'il s'agit d'une norme mensuelle, d'une
participation à l'effort du groupe fasciste pour subvenir
à ses besoins, de la provenance de ce matériel et de
l'usage qu'on en fera. C'est l'armée des douze jerricanes ou
quoi ? Encore un nom, cette fois d'une de leurs connaissances qui
aurait eu un anniversaire, ce qui paraît provoquer une
réaction de lassitude générale parmi nos lurons.
Tout porte à croire que les fascistes sont des habitués
de la boisson qui ne se privent pas d'alcool lorsqu'ils me surveillent,
car l'un d'eux réclame sa bière.
On vient
d'appeler au téléphone quelqu'un que ses camarades
pressent
d'aller répondre. Vous ne manquerez pas de vous apercevoir
ultérieurement que ce sont souvent leurs mamans qui les
appellent ! Apparemment celui qui vient de se faire appeler aurait un
caractère plutôt
instable, car une de ses camarades l'enjoint de ne pas casser le
téléphone et un autre lui rappelle sa folie
passagère du jour précédent. Evidemment, ils ont
tous besoin d'une aide spécialisé, mais ne savent pas
où la demander. Quant au
téléphone, soit il s'agit d'un appareil fixe qui se
trouve dans une pièce éloignée de ma
caméra, car je n'ai jamais entendu sa sonnerie sur mes
enregistrements jusque là, soit ils laissent leurs portables
dans une autre chambre et quelqu'un se charge de les surveiller.
Ensuite, on entend un garçon dire d'une voix forte : "Pousse-toi
!", pour que quelqu'un d'autre passe, mais un autre lui
répond que celui qui veut passer n'a qu'à le faire,
estimant sans doute qu'il y a suffisammet d'espace. Un garçon
appelle subitement quelqu'un que l'on surnomme le "Petit". On lui
répond que ce dernier serait sorti. Après, un
garçon exprime la frustration de son impatience et un autre
moque une fille parmi eux de ne pas pouvoir s'accroupir. La fille en
question se sent vexée et lui fait savoir combien il est "con".
En guise de réponse, on lui signale grossièrement
qu'elle devrait mincir et que la tâche qu'elle est sensée
accomplir est en fait très simple. Nous decouvrons le
prénom d'Antonya, une fille
qui est en train de préparer quelque chose - peut-être de
la nourriture(le poisson du pavillon dont il a été
question deux minutes plus tôt?) ou est-ce la fille qu'on vient
de moquer pour son
inaptitude à terminer une tâche simple. A la fin, une
fille demande des volontaires
pour se faire accompagner quelque part.